Paul DUKAS - Ariane et Barbe-Bleue - Pleyel 2011, Radio-France, Deroyer : Karnéus, Haidan, Hill, Cavallier, Harnay, de Negri...
Par DavidLeMarrec, samedi 16 avril 2011 à :: Opéras français d'après le romantisme - Livrets - Autour de Pelléas et Mélisande - L'horrible Richard Wagner - Saison 2010-2011 :: #1701 :: rss
1. Un livret
Maeterlinck est surtout resté célèbre pour son Pelléas et Mélisande, grâce à la surface médiatique de Debussy, mais on associe souvent abusivement, de ce fait, sa poésie dramatique à un univers uniquement allusif.
Certes, le silence, les réseaux symboliques horizontaux, la puissance de l'imaginaire stimulé par les "blancs" dans ce que signifie le texte, tout cela y a le plus souvent sa part (si l'on excepte certaines pièces un peu hors de la norme comme son Oiseau bleu).

Néanmoins, dans d'autres pièces, et pour s'en tenir à l'opéra, dans les livrets pour Dukas et Février, il en va autrement. Le livret d'Ariane développe au contraire une succession d'actions et d'opinions très nettes, même si Maeterlinck ménage un assez grand nombre d'interstices. Il ne s'agit pas vraiment un poème dramatique chargé de représenter une vignette, une part de vie ou de réalité humaine, mais davantage d'un apologue plus ou moins clos pour lui même, qui amène une démonstration.
Evidemment, une démonstration façon Maeterlinck, avec tout ce que cela suppose de parentés avec les fromages savoyards.
Maeterlinck le considérait comme un libretto d'opéra féérique, sans prétention, et il est un fait que sa portée reste plus limitée que d'autres de ses ouvrages, malgré son très grand sens de l'atmosphère. Le titre complet nous renseigne au demeurant fort bien sur son caractère de fable : Ariane et Barbe-Bleue ou La Délivrance inutile. L'oeuvre a en effet tout d'une représentation, sur un mode à la fois allégorique et domestique, de la servitude-volontaire.

La différence serait encore plus flagrante avec Monna Vanna, puisqu'il y est question assez ouvertement de viol (l'épouse de Guido Colonna, gardien d'une place assiégée et clairement située géographiquement, dont se livrer nue sous un manteau au chef ennemi pour permettre de sauver la ville), et que les scènes d'amour ont quelque chose des bluettes sentimentales qu'on voyait sur les écrans en France dans les années trente, à coups de souvenirs nostalgiques d'enfances à la campagne.
Sans parler du final de transfiguration des amants : bref, la recette de Pelléas n'est pas unique chez Maeterlinck, même si plusieurs traits, en particulier dans l'expression verbale, perdurent.
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2. Une musique
Sans que je puisse m'expliquer tout à fait pourquoi, je rencontre toujours une grande difficulté à caractériser la musique de cette oeuvre, assez loin des habitudes de Dukas, et tout à fait singulière bien que parfaitement inscrite dans le courant des novateurs français de l'époque.
Le langage est tout à fait classable esthétiquement : on est dans ce postwagnérisme transcendé par le nouveau goût français, celui des opéras de Chausson, d'Indy, Lekeu, Debussy, Dupont, Fauré, Cras, Ropartz, Février... et dans un registre moins onirique (pour les sujets ou pour les musiques) les opéras de Bruneau, Lazzari, Magnard, G. Charpentier, Bloch, Hirchmann...
La lecture de la partition montre elle aussi beaucoup de similitudes avec Pelléas, montrant des alternances d'aplats - où tout passe par l'harmonie et l'orchestration - avec des tournures rythmiques plus complexes (notamment le goût pour les surpointés, les fusées qui ne démarrent pas sur le temps, et bien sûr l'alternance fréquente, voire la superposition, entre binaire et ternaire). Ici aussi, la déclamation est réinventée pour être la fois "vraie" prosodiquement (ce n'est pas tout à fait réussi) et liée à la musique, détachée des inflexions quotidiennes.
Pourtant, quelque chose (m')échappe dans cette oeuvre. Toujours tendue, continue, sombre, avec quelques rayons aveuglants de clarté (en symbiose impressionnante avec la question centrale du retour à la lumière dans le livret), mais si difficile à décrire : ça ne sonne pas comme du Wagner bien que ça hérite totalement de sa conception du drame (longues tirades, continuité absolue, prééminence de l'orchestre, "abstraction" de la prosodie avec des mélodies assez disjointes, invention continue de l'harmonie, expressivité majeure des timbres instrumentaux), ça ne sonne pas non plus comme du Debussy bien que ça en soit totalement parent (couleurs harmoniques, carures rythmiques, type mélodique, conception de l'orchestre, et même des citations de Pelléas [1]). C'est peut-être bien le versant français qui est le plus fuyant, plus difficile à organiser en critères vérifiables : au fond, on pourrait penser en en écoutant des extraits que cette musique est tout aussi bien allemande (pas si lointaine du Barbe-Bleue de Bartók non plus, dans l'invention et la chatoyance orchestre des ouvertures de portes).

Bref, la densité, la pesanteur de son ton ont quelque chose d'assez singulier, qui sonne homogène mais qui se trouve comme déchiré par différents moments toujours radieux et étonnants : l'ouverture des portes, l'amplification spectaculaire du chant des femmes prisonnières depuis le souterrain, quand la porte interdite est ouverte (un choeur toujours plus nombreux et toujours plus soutenu par l'orchestre), les apparitions de la lumière, l'entrée des paysans au III, et d'une façon générale l'ensemble de l'acte III (caractérisations de chaque épouse, ou encore la fin).
Une vraie personnalité là -dedans, même si, me concernant, j'avoue volontiers que cet opéra est, parmi la première partie de la liste (des postwagnériens "oniriques") que je proposais plus haut, bien moins prenant que la moyenne (au niveau de Pénélope de Fauré et d'Antar de Dupont, deux opéras dans lesquels je me laisse un brin moins transporter). Il me faut à chaque fois l'ensemble de l'acte I pour être réellement plongé dans l'oeuvre.
Mais il est vrai qu'ensuite, et à plus forte raison en salle, lorsqu'on débouche sur les folies musicales de cet acte III, nourri au demeurant par un livret qu'il épouse d'assez près... ce n'est pas une petite impression qui se ressent.
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3. Problèmes d'interprétation
D'abord, il faut dire le bonheur de tous les lutins du monde d'entendre cette musique en concert. Ceux qui s'y sont prêtés ne sauraient être assez remerciés.
Notes
[1] On entend bien sûr la citation du motif de Mélisande dans l'oeuvre de Debussy, dans la même orchestration, lorsqu'elle est présentée à Ariane, puis lors de l'éloge de ses cheveux, de façon plus ostentatoire aux cordes. On retrouve au passge quantité de liens dans le livret avec le traumatisme aquatique, le moment de midi... Mais on entend aussi à plusieurs reprises des motifs musicaux qui font songer aux entrées subites de Golaud aux actes III et IV, ou bien aux souterrains. La composition d'Ariane débute en réalité un an avant la création de Pelléas, commencé bien auparavant, d'où l'hommage évident et les influences sous-jacentes.
Ensuite, il faut préciser que je n'ai jamais entendu de version vraiment satisfaisante de cette oeuvre. Le personnage principal surtout pose problème : Ariane doit tenir un rôle permanent (la moitié du texte chanté, au bas mot, et tout le temps présente sur scène), avec un orchestre considérable et une tessiture inconfortable (ou trop tassé dans le grave pour un soprano, soit concentré sur le passage avec un placement très éprouvant). Et pourtant, j'y ai entendu Grace Bumbry, Françoise Pollet, Katherine Ciesinski, Deborah Polaski (à Vienne puis Paris), tout récemment Lori Phillips et déjà Katarina Karnéus au Concertgebouw en 2010.
J'ai été particulièrement éprouvé par Katherine Ciesinski (mais Lori Phillips ne vaut pas forcément mieux), et Deborah Polaski, quoique probe, est tellement loin du style d'un opéra français créé à l'Opéra-Comique (!), ce qui élimine déjà les versions publiées au disque. Dans le reste, Katarina Karnéus manquait un peu d'ampleur et de chaleur. Restent donc Françoise Pollet (plutôt dans un bon soir, mais pas beaucoup de couleurs) et Grace Bumbry (lourd et assez typé), qui proposent au moins un français honnête et une incarnation (à défaut de renverser totalement).

Il faut dire que contrairement à Debussy, Dukas a écrit les voix en concurrence avec l'orchestre, et dans des tessitures inconfortables (trop grave pour bien projeter en ce qui concerne la Nourrice, même si la partition parle de contralto ; trop grave et trop tendu pour Ariane), ce qui oblige à choisir des formats un peu "monstrueux", et nous prive de la grâce qu'on attendrait.
Ce n'est donc pas la faute des interprètes si l'oeuvre n'est pas toujours réussie. Hier soir, par exemple, on aurait aimé mieux entendre les bois, et on aurait pu diviser le nombre de cordes par deux sans nuire au fondu de la texture... Ce serait au demeurant une solution, non pas de réorchestrer, mais d'alléger les cordes, ce serait déjà une concurrence de moins, même si l'on pourra rien faire dans les moments où le choeur tempête et les cuivres brament en même temps que le bas-médium de la Nourrice !
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4. Exécution du 15 avril 2011
On s'en doute donc, je n'ai pas été complètement conquis par l'interprétation d'hier, même si je rends grâces à ceux qui l'ont permise (deux changements d'Ariane tout de même !). Je regrettais Jennifer Wilson, potentiellement très intéressante si le français est bon, mais je redoutais Béatrice Uria-Monzon initialement annoncée (je n'avais même pas prévu de m'y rendre), à cause de son émission lourde, agressive et de son français (certes en amélioration) assez en bouillie.
En fin de compte, je me demande si BUM n'aurait pas été une bonne solution, en sacrifiant un peu de français pour beaucoup de chaleur et de tempérament, ce que je n'ai jusqu'à présent entendu chez aucune Ariane (même Bumbry étant dans une forme de quant-à -soi).
Questions d'implication
D'abord, j'attendais beaucoup de l'orchestre. L'Orchestre Philharmonique de Radio-France n'est pas forcément l'orchestre le plus en style pour jouer ce type de musique (un son très fondu), mais son niveau technique lui permet de tout jouer avec brio. J'ai été surpris par le grain beaucoup moins soigné des cordes, et dans une certaine mesure le manque de rondeur des cuivres dans certains climax.
Sans doute très mal habitué par ma fréquentation luxueuse des grandes salles parisiennes (car individuellement, les chanteurs en sont de très bon niveau !), le Choeur de Radio-France me paraît de plus en plus pâteux au fil des mois : inintelligible et moche. Un problème déjà constaté en fin de saison dernière dans un répertoire plus exigeant en matière de définition et de clarté.

Jean Deroyer, jeune chef (tout juste trentenaire), spécialiste de musique contemporaine, en particulier française (Messiaen, Murail, Boulez, Saariaho, Fénelon, Agobet, Hurel, Pécou, Mantovani...), créateur d'opéras (L'Amour coupable de Pécou la saison dernière) et familier de Pelléas (dirigé en Ecosse il y a quelques années et à Rouen l'an passé), pouvait faire expérer beaucoup également. Or, à part dans un acte III qui révèle avec gourmandise ses beautés, ni l'orchestre ni la conception ne sonnent réellement homogènes et limpides, comme s'il s'agissait de mettre en place plus que de partager un élan poétique. [Pardon pour le cliché du chef-rigoureux-qui-fait-du-contemporain à opposer au chef-poète-laxiste-sur-l'exactitude, mais c'est plus ou moins ce qu'on ressentait : sans froideur non plus, la direction n'avait rien de chaleureux, une forme de neutralité bizarre, qui n'a peut-être de réalité que dans mon rapport (lui-même étrange) à l'oeuvre...]
Quelque chose néanmoins confirme cette impression : beaucoup de détails laissaient percevoir comme une certaine indifférence généralisée à cette musique.
L'orchestre ne paraissait pas très enthousiaste, et cela s'entendait dans son jeu - étonnant, pour une fois qu'un opéra a vraiment l'orchestre pour intérêt principal, bien plus que chez Wagner !
Bien sûr, Karnéus, appelée à la rescousse quelques jours auparavant, était très tendue au premier acte, plus souple au deuxième, et très belle au troisième.
Bien sûr aussi, un certain nombre des chanteurs qui attendaient leur tour et ne chantaient quasiment pas tiraient une mourre de six pieds de long (à la fois ennuyés et tendus, je suppose : on ne peut vraiment rien faire lorsqu'on est à l'avant-scène et qu'on doit chanter deux répliques dans une demi-heure).
Mais le plus frappant se trouvait dans la désynchronisation paresseuse des moments où se lever. Traditionnellement, en version de concert, on joue un tout petit peu la comédie, on se tourne légèrement vers celui à qui l'on s'adresse, on fait quelques gestes... Et dans tous les concerts que j'ai pu voir, on se lève au moment où son personnage est censé entrer, par exemple. Ici au contraire, les chanteuses se levaient de façon tout à fait désynchronisée entre elles, mais surtout par rapport à la musique, souvent au dernier moment, et se rasseyant très vite, alors qu'Ariane leur parle encore...
Exemple tout simple : Ariane, à l'acte III, remarque que les quatre épouses se sont mises à genoux pendant l'entrée des paysans. Elle le leur fait remarquer, et après un petit moment orchestral elles prennent la parole. En bonne logique, on attendrait qu'elles se lèvent au moment où Ariane s'adresse à elles, et qu'elles se pénètrent ostentiblement de leur rôle pendant l'interlude d'une minute, et qu'elles lui répondent ensuite, se rasseyant lorsqu'Ariane ne leur parle plus. Ce n'est ni compliqué ni fatigant.
Et que voit-on ? Les quatre ne regardent même pas Karnéus, se lèvent de façon anarchique vers la fin de l'interlude (du moins celles qui vont chanter), et se rassoient pour certaines aussitôt prononcé leur réplique.
Même chose pour Nicolas Cavallier qui se rasseoit à la fin de sa dernière réplique en Barbe-Bleue, alors qu'il est sensé être violent envers Ariane pendant les cinq minutes qui suivent...
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner un petit manque d'électricité de la soirée... Oui, l'oeuvre n'est pas exaltante pour des chanteurs, en dehors d'Ariane et dans une certaine mesure la Nourrice. Mais ce n'est pas une raison !
Une autre vocalité française
Par ailleurs, les voix présentes n'étaient pas toutes extrêmement séduisantes, et en tout cas bien loin de ce qu'on appelle le "style français" en référence à une technique aujourd'hui quasiment disparue.
Katarina Karnéus (Ariane) n'était pas une surprise puisque les farfadets joyeux de CSS l'avaient déjà entendue pour sa soirée d'Amsterdam. Le français est exact, correctement intelligible par ailleurs. La voix, elle est moins séduisante, un peu acide (pour concentrer des harmoniques formes), et on a toujours l'impression, au lieu d'une détente et d'une plénitude, d'une crispation du son comme du corps (visible autour du cou et à la position défensive des épaules). Je craignais aussi, pour les spectateurs plus éloignés, un problème de volume (et on m'a rapporté effectivement qu'on entendait mal les chanteurs si on n'était pas tout devant le premier balcon). Plus détendue au deuxième et surtout au troisième acte, elle trouve à la fois plus d'ampleur, de souplesse et de rondeur ; le grave est moins sect, l'aigu moins resserré, mais l'incarnation n'est jamais réellement présente, même si l'artiste demeure raisonnablement investie.
Eu égard aux difficultés de la partition, je m'estime tout à fait satisfait de ce que j'ai eu : on ne peut pas exiger que tous les artistes de tous les spectacles soient constamment au delà de l'exceptionnel, et il y avait amplement de quoi se faire plaisir, à défaut d'un grand hédonisme vocal ou d'un génie dramatique particulier.

Delphine Haidan (La Nourrice) n'est pas non plus dans mes goûts privilégiés en matière de voix. Un son très entassé vers un larynx bas, assez tubé et international (et un vibrato de la langue d'une ampleur spectaculaire !) : ce n'est pas spécialement raffiné ni gracieux, mais avec un timbre qui évoque Béatrice Uria-Monzon, la diction française est néanmoins parfaite, et l'abattage vocal comme dramatique assez convaincants en nourrice. A la différence de la plupart des autres, on la sentait hautement concernée, et par là même, indépendamment des divergences esthétiques qui nous séparent sur ce qu'est une belle voix ou une voix adaptée à ce répertoire, je n'ai pu qu'apprécier très sincèrement ce qu'elle a proposé.
Nicolas Cavallier (Barbe-Bleue) écopait d'un rôle extrêmement bref, dans un grave confortable, qu'il tire avec une majesté et une autorité certaines, sans effet de manche.
Andrea Hill (Sélysette) est sans doute la plus convaincante du plateau, avec une voix homogène, un bon français (même si la voix assez couverte empêche en partie l'intelligibilité), et un vrai tempérament. Trop, même, pour une femme vouée aux renoncements : elle paraît disputer la prééminence à Ariane, et si l'aigu était suffisant (ce qui n'était pas sollicité par le rôle), on l'aurait volontiers adoptée comme Ariane, d'autant qu'elle avait la voix la plus glorieuse du plateau.
Karen Harnay (Ygraine) présentait une délicieuse voix de soprano limpide, au son assez français en fin de compte, et bien projetée même si sa couleur n'était pas toujours stable (quelques blanchissements, sans doute liés aux interventions très brèves et à la taille de l'orchestre). La remarque est sansiblement la même pour Emmanuelle de Negri (Mélisande) : la voix est belle, l'artiste concernée (la seule du plateau à jouer quelquefois, y compris lorsqu'elle ne chante pas), mais elle se fane très vite lorsqu'elle lutte avec l'orchestre, devenant blanche, vibrant très vite. Limitée dans l'aigu et dans la puissance, comme on pouvait s'y attendre - mais une forme de grâce se dégage tout de même, du moins dans l'intention de bien faire.
Moins à dire de Claudine Margely (Bellangère), Mark Pancek (un vieux paysan), Mathieu Cabanès (le deuxième paysan) et Philippe Eyquem (le troisième paysan), membres comme Karen Harnay du Choeur de Radio-France, et qui se révèlent tout à fait bien chantants dans leurs rôles minuscules... Un sujet de regret de plus qu'on ne parvienne pas à faire mieux de ce choeur composé d'individus de qualité (certains, comme Pierre Valleo, sont vraiment pourvus de qualités hors du commun...).
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5. En somme ?
Beaucoup de plaisir et d'émerveillement à entendre cette oeuvre en vrai, même s'il y a d'autres titres (plus passionnants à mon sens, livret comme musique) de la même mouvance que j'aimerais désormais entendre, et même si l'exécution musicale semblait globalement un peu tiède et en-dessous du potentiel de ces artistes...
On se rejouit grandement, cela dit, de voir que l'opéra de Dukas s'impose largement sur les scènes européennes, où il revient désormais assez régulièrement, une renaissance presque comparable au Hamlet de Thomas ou à la Ville Morte de Korngold.
Et toujours un + + + + + pour les programmes de Radio-France, avec le livret fourni !
Commentaires
1. Le dimanche 17 avril 2011 à , par Montalte Trout
2. Le dimanche 17 avril 2011 à , par DavidLeMarrec
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9. Le dimanche 17 avril 2011 à , par DavidLeMarrec
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14. Le lundi 18 avril 2011 à , par Gilles :: site
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16. Le lundi 18 avril 2011 à , par DavidLeMarrec
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