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Raccommodage


On sait qu'on affectionne les jeux de réécriture et leurs divers enjeux sur CSS. Pour une fois, ce sera un autre type de manipulation que celle propre à l'opéra. Il s'agit d'une traduction-adaptation d'une oeuvre faible (sinon ce ne serait pas drôle) par un auteur fort - ce qui ne laisse pas de produire quelque chose de bizarre.


Le deuxième mouvement du Quintette pour piano et cordes Op.80 de Charles Koechlin, d'une modernité assez saisissante (1920-1) - « la plus marquante, peut-être, de mes oeuvres ». Sans nul doute le cas, même s'il faut connaître absolument sa Sonate pour violon et piano Op.64 (1915-6), son cycle pianistique (plus tard orchestré) Les Heures persanes Op.65 (1913-9) et son dernier cycle de mélodies, les Sept Chansons pour Gladys Op.151 (1935).
On l'a choisi en raison de son mystère et de ses éclats, même si sa profondeur vertigineuse outrepasse assez violemment l'envergure de l'oeuvre littéraire dont on va parler. Mais cela peut s'écouter, malgré tout, comme une musique de fantômes. Ou bien rehausser avantageusement la lecture, à chacun de voir.


On l'a déjà précisé récemment, le Moine de Lewis n'est pas précisément un chef-d'oeuvre de finition stylistique. Quelques grosses pailles se voient dans le lot, comme dans l'orchestre secondaire mal préparé à affronter une oeuvre furieusement (ou modérément) exotique. C'est pour cela qu'Antonin Artaud, tout en concisionnant, a touchaillonné abondamment à l'agencement des phrases et aux détails laissés saillants.

On reprend ainsi l'extrait rigolard de King-Kong contre Godzilla précédemment indiqué, dans la traduction de Wailly, proche du texte.

— Personne, répondit-il, n’est à même de connaître la misère de mon lot ! Le destin m’oblige d’être constamment en mouvement ; il ne m’est pas permis de passer plus de deux semaines dans le même endroit. Je n’ai pas d’amis dans le monde, et cet état d’agitation perpétuelle m’empêche d’en avoir. Je voudrais bien déposer le fardeau de ma déplorable existence, car j’envie ceux qui jouissent du repos de la tombe ; mais la mort m’échappe et fuit mes embrassements. En vain, je me jette au-devant du danger : je plonge dans l’océan, et les vagues me rejettent avec horreur sur le rivage ; je m’élance dans le feu, et les flammes reculent à mon approche ; je m’expose à la fureur des brigands, et leurs armes s’émoussent et se brisent sur mon sein ; le tigre affamé tremble à ma vue, et l’alligator s’enfuit devant un monstre plus affreux que lui. Dieu m’a scellé de son sceau, et toutes ses créatures respectent cette marque fatale. Je suis condamné à inspirer la terreur et l’aversion à tous ceux qui me voient ; déjà vous sentez l’influence du charme, et d’instants en instants vous la sentirez davantage.

À ces mots il partit, me laissant stupéfait du tour mystérieux de ses manières et de sa conversation. Sa promesse que je serais bientôt délivré des visites du fantôme produisit un bon effet sur ma constitution. Théodore, que je traitais plutôt comme un fils adoptif que comme un domestique, fut surpris à son tour de me voir meilleure mine.

La nuit tant souhaitée arriva. Minuit venait de sonner quand il entra dans ma chambre ; dans sa main était un petit coffre qu’il posa près du poêle. Il me salua sans parler : je lui rendis le compliment en observant le même silence. Alors il ouvrit le coffre. Le premier objet qu’il en sortit fut un petit crucifix de bois. Il se mit à genoux, le contempla avec tristesse, puis leva les yeux vers le ciel : il avait l’air de prier avec ferveur. Enfin il courba respectueusement la tête, baisa le crucifix trois fois, et quitta son humble posture. Ensuite il tira du coffre un gobelet couvert ; dedans était une liqueur qui avait l’air d’être du sang : il aspergea le plancher, et, y trempant un des bouts du crucifix, il traça un cercle au milieu de la chambre ; tout autour il plaça diverses reliques, des crânes, des ossements, etc. Je remarquai qu’il les disposait tous en forme de croix. Enfin il prit une grande Bible, et me fit signe de le suivre dans le cercle ; j’obéis.

A présent Antonin Artaud. L'adaptation est explicite et revendiquée dans le titre du texte publié en 1931 : Le moine, de Lewis, raconté par Antonin Artaud.

Il ne revint que trois jours après. Pour donner le change, je m’étais couché et avais renvoyé mes domestiques, mais aux approches de minuit je me rhabillai et attendis avec impatience le retour du Grand Mogol. Il apparut comme minuit sonnait. Je crus d’abord que c’était la NONNE, mais mon propre calme me rassura. Il s’approcha et me salua sans parler. Il portait dans la main un coffret de bois noir qu’il déposa près du poêle. Puis, s’orientant, il fit quelques pas jusque vers le milieu de la chambre. Ses gestes étaient rapides et précis ; il écarta un guéridon qui le gênait, puis rejetant dans un coin le tapis qui recouvrait le plancher, il s’agenouilla sur le sol et tournant lentement sur lui-même, il traça une sorte de cercle invisible dont il recouvrit les bords d’une multitude de croix. Puis, se relevant, il alla chercher le coffret qu’il avait laissé sur le poêle, l’ouvrit et en tira un crucifix, une bible, et enfin une ampoule pleine d’un liquide opaque et gluant.

Rien qu'avec la première phrase, on donne de l'épaisseur. Au lieu d'insister sur le résultat, on insiste sur la durée du terme (pourtant fixé par le sorcier). Le psychologique aussi prend sa part, avec l'idée de donner le change, ce qui procure une plus grande authenticité et donc une plus grande présence à la subjectivité qui fait le récit. Le reste des phrases est bien sûr digne d'un écrivain qui sait écrire : les détails ne sont pas posés pour faire un décor, mais portent tous du sens, avec un déroulé en souplesse. Il y a quelque chose de formidable dans cette présence, et pas seulement de rituel et d'intrigant.
On remarque aussi les capitales solennelles, pas forcément une bonne idée d'ailleurs.

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Poursuivons avec Wailly :

— Ayez soin de ne pas proférer une syllabe ! dit tout bas l’étranger ; ne sortez pas du cercle, et, dans votre intérêt, ne vous avisez pas de me regarder au visage !

Tenant le crucifix d’une main et de l’autre la Bible, il paraissait lire avec une profonde attention. L’horloge sonna une heure : j’entendis comme à l’ordinaire les pas de la nonne dans l’escalier ; mais je ne fus pas saisi de mon frisson accoutumé ; j’attendis son approche avec confiance. Elle entra dans la chambre, vint près du cercle et s’arrêta. – L’étranger marmotta quelques mots inintelligibles pour moi. Alors, relevant sa tête de dessus le livre et étendant le crucifix vers le fantôme, il dit d’un ton distinct et solennel :

Ici, Artaud développe au contraire, pour ce qui est il est vrai un grand moment, un affrontement titanesque (et incongru) entre deux légendes vivaces.

Il plaça à terre, au milieu du cercle, un crâne minuscule et disposa autour un certain nombre d’ossements humains. Alors, trempant le crucifix dans l’ampoule, il aspergea le plancher de la liqueur qu’elle contenait, puis, se jetant de nouveau à terre et s’animant à mesure, il se mit à tourner une seconde fois sur lui-même, et le christ laissait sur les bords du cercle fictif une épaisse traînée de sang.

Il y eut bientôt sur le plancher un immense cercle rouge admirablement tracé ; les bords en étaient coupés de cases inégales, et dans chacune brillait une croix d’ossements. Quand il eut fini, il se mit debout et me pria de venir le rejoindre. Pénétré d’une sorte de terreur sacrée, je lui obéis sans mot dire. L’ombre, autour de nous, semblait pleine de mouvements. Je crus comprendre qu’il me priait de me taire, et il me recommanda en outre de ne plus chercher à sortir du cercle à partir du moment où il commencerait ses incantations, et ce, me dit-il,

SOUS PEINE DE MORT.

Et que je ne m’avise pas non plus de le regarder au visage, car, alors, il ne pourrait rien pour moi. Ayant dit, il ouvrit sa bible et s’absorba dans sa lecture au point que j’eus le sentiment qu’il se retirait de là, et pourtant, je le sentais toujours contre moi, mais d’une présence de cadavre.

Transi de froid, muet, le coeur suspendu, la respiration prise, je n’osais bouger ; tout cela était bizarre et affreux.

Enfin, une heure sonna. J’entendis le pas habituel de la NONNE, mais il y avait quelque chose d’anodin et de familier qui me rassura presque et me donna envie d’avoir pitié de mon spectre. Il pénétra sans la chambre, et s’approcha du cercle, qui semblait exercer sur lui une résistance inaccoutumée. Je le regardai ; il était là, les mains écartées, la bouche ouverte, comme médusé d’étonnement. L’exorciseur le fixait d’un air à la fois malin et courroucé ; ils semblaient deux guerriers en train de se mesurer et de se narguer du haut de leur forteresse surnaturelle. Mais, dressant le crucifix derrière lui avec un mouvement d’une souveraine autorité :

L'attente est beaucoup plus crédible et beaucoup plus psychologisante bien sûr. Par ailleurs, on développe habilement l'idée d'interdiction qui pique forcément la curiosité du lecteur de Lewis sans l'épuiser. Jolie formule aussi : le Christ laissait sur les bords du cercle fictif une épaisse traînée de sang. La 'matière', ou plutôt le sujet du crucifix sont mis pour l'objet lui-même, ce qui cause un télescopage intéressant : le Christ devient un objet dérisoire, agit pour une oeuvre de sang, et semble tremper dans le sien, pour une cause qui lui est assez étrangère et en tout cas tout à fait improbable.

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Wailly à nouveau :

— Béatrix ! Béatrix ! Béatrix !

— Que veux-tu ? bégaya l’apparition d’une voix creuse.

— Quelle cause trouble ton sommeil ? pourquoi persécuter et torturer ce jeune homme ? Que faut-il pour rendre le repos à ton esprit inquiet ?

— Je n’ose le dire ! Je ne dois pas le dire ! Je voudrais bien pouvoir reposer dans ma tombe, mais des ordres sévères me forcent de prolonger ma pénitence !

— Connais-tu ce sang ? sais-tu dans les veines de qui il coula ? Béatrix ! Béatrix ! en son nom je te somme de me répondre !

— Je n’ose pas désobéir à mes maîtres.

— Oses-tu me désobéir ?

Artaud :

- Béatrice ! Béatrice ! que nous veux-tu ? Je te l’ordonne, parle. Quelle cause trouble ton sommeil ? Pourquoi persécuter ce malheureux jeune homme ? clama-t-il d’une voix solennelle et sur un ton aigu et transperçant.

Elle émit un long soupir, mais ne fit aucune réponse.

- Béatrice ! Béatrice ! reprit-il sur un ton d’une acuité insoutenable et dont la force semblait le faire sortir de lui. Et il n’eût pas plus tôt jeté son hurlement qu’il laissa tomber le crucifix et, rejetant la bible en arrière, il arracha le bandeau qui lui cernait le front. Immédiatement, j’eus l’impression de tomber, et je vis le spectre devant moi devenir lamentable et croiser les mains en signe de supplication. Je me sentais aspiré de toute part par un vertige qui m’enjoignait de fermer les yeux ; je voulus me raccrocher à mon guide, et, soit curiosité absurde, soit réflexe, je jetai un instant les yeux sur lui.

La 'gallicisation' du nom fait perdre de la majesté à l'apparition - d'autant que Beatrix évoque tant de choses... Néanmoins, le sens poétique d'Artaud est sans commune mesure avec son collègue adapté : l'absence de réponse est autre chose qu'une parole peut-être d'une voix creuse, mais terriblement banale et pâle.

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Suite avec Wailly :

Il parlait d’un ton impérieux, et il ôta son bandeau noir. En dépit de sa défense, la curiosité ne me permit pas de tenir les yeux baissés : je les levai, et je vis sur son front une croix de feu. Je ne puis m’expliquer l’horreur dont cette vue me pénétra, mais je n’ai jamais rien senti de pareil. Si l’exorciseur ne m’avait pris la main, je serais tombé hors du cercle.

Quand je revins à moi, je m’aperçus que la croix de feu avait produit un effet non moins violent sur la nonne ; sa contenance exprimait la vénération et l’horreur, et ses membres de fantôme s’entrechoquaient de crainte.

— Oui ! dit-elle enfin, je tremble à ce signe ! je le respecte ! je vous obéis ! Sachez donc que mes os sont encore sans sépulture ; ils pourrissent dans l’obscurité du trou de Lindenberg. Nul autre que ce jeune homme n’a le droit de les déposer au tombeau. Ses lèvres m’ont cédé son corps et son âme : jamais je ne lui rendrai sa promesse, jamais il ne connaîtra plus une nuit exempte de terreur, à moins qu’il ne s’engage à recueillir mes os qui tombent en poudre, et à les déposer dans le caveau de famille de son château d’Andalousie. Alors, que trente messes soient dites pour le repos de mon âme, et je ne troublerai plus ce monde. À présent, laissez-moi partir : ces flammes sont dévorantes ! Il abaissa lentement la main qui tenait le crucifix, et que jusqu’alors il avait dirigé sur elle. L’apparition courba la tête, et sa forme s’évanouit dans l’air. L’exorciseur me fit sortir du cercle. Il replaça la Bible, etc., dans le coffre, puis il s’adressa à moi, qui me tenais près de lui, muet de stupeur.

— Don Raymond, vous avez entendu à quelles conditions le repos vous est promis : c’est à vous de les remplir à la lettre. Pour moi, il ne me reste qu’à dissiper l’obscurité qui est encore répandue sur l’histoire du spectre, et qu’à vous apprendre que, de son vivant, Béatrix portait le nom de Las Cisternas ; c’était la grand-tante de votre grand-père. Étant votre parente, vous devez du respect à ses cendres, quoique l’énormité de ses crimes soit faite pour exciter votre aversion. Quant à la nature de ces crimes, personne plus que moi n’est capable de vous l’expliquer : j’ai connu personnellement le saint homme qui mit fin à ses désordres nocturnes dans le château de Lindenberg, et je tiens ce récit de sa propre bouche.

Avec Artaud :

Alors ce fut atroce, et je compris l’expression pitoyable et tremblante du fantôme. Un feu malicieux et féroce bondit sur moi comme si toute la méchanceté des abîmes célestes avait pris pour me frapper la pénétration même de la lumière. Mon esprit, mon âme, mes facultés, tout ce qui me donnait la sensation d’être là, de tremper dans quelque chose, de me suspendre, d’aller, de venir, de résister, tout était coupé en forme de croix ; c’était un écartèlement ardent et qui m’inspirait comme une folie de me dissoudre, sans que l’éternité elle-même fut assez longue pour me permettre d’y parvenir ; - et cette éternité dura l’espace d’un clignement de paupières, et quand je rouvris les yeux, le sorcier me soutenait la tête de son poing fermé et la NONNE s’apprêtait à quitter la pièce.

L'explication de la Nonne Sanglante n'est pas mêlée à la description de front terrible. L'image de l'écartèlement intérieur, inventée par Artaud (alors que chez Lewis, le risque est seulement de vaciller d'effroi et de tomber hors du cercle), est une trouvaille assez remarquable, qui rend bien compte de l'éclat et de l'attrait magique du sorcier damné et salvateur. De son supplice aussi, ressenti un instant par Las Cisternas.

Ce type de détail permet précisément de faire d'un épisode très intense, mais bancal, avec des moments importants expédiés ou sous-exploités, quelque chose qui ait, malgré sa démesure, la majesté qui convient.

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Le paradoxe n'est que plus fort de voir un écrivain maître de sa plume se prêter à l'amélioration d'un récit de toute façon démesuré et bancal en bien des points (de l'incohérence psychologique ou pratique aux constructions insatisfaisantes et surtout aux situations exagérées). Décalage entre les siècles aussi : le XVIIIe romanesque n'était pas enclin à l'effet dans ses narrations, qui paraissent parfois plates ou hâtives aux moments paroxystiques que le romantique ou l'homme du XXe auraient tendance à distendre.

A défaut de rendre le sujet mesuré - ce qui serait de toute façon le trahir -, Artaud arrange sacrément la sauce. La réserve, c'est qu'il ne s'agit pas de l'oeuvre véritable, et que si on lit comme les lutins le Moine par curiosité documentaire plus que par conviction ou divertissement d'après-midi étouffant, on est un peu abusé sur la marchandise réelle. Disposer de la pensée d'un esprit scripturant dans sa cohérence est toujours quelque chose de précieux.
Par ailleurs, ce n'est pas libre de droits, et à moins de le trouver en bibliothèque il faudra donc l'acheter (et plus cher).

Ainsi : Wailly pour connaître l'oeuvre telle qu'elle est ; et Artaud donc, pour la lecture-plaisir. Si on le lit dans cet ordre, la seconde lecture peut être, elle aussi, pleine d'enseignements, comme CSS l'a ébauché devant vos mirettes attendries.

Bonne soirée à nos lecteurs.


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Commentaires

1. Le lundi 6 juillet 2009 à , par Papageno :: site

Superbe quintette, en tous cas.

2. Le lundi 6 juillet 2009 à , par DavidLeMarrec

Tout est dit. :-) J'aime beaucoup aussi le dernier mouvement lumineux, même s'il est moins original. On e, a le décalque dans la Sonate pour violon ; et des choses parentes dans les finals de Paul Le Flem, par exemple pour le Quintette et la Première Symphonie, ou encore la Villanelle pour cor et piano de Paul Dukas.

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David Le Marrec

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