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Enregistrements, domaine public - XXVIII - Jean-Jacques ROUSSEAU, Le Devin du Village - Louis de Froment (Mesplé, Gedda, Roux)

Afin d'illustrer notre brève généralité sur Rousseau (juillet 2006), voici une fort belle version du domaine public, enregistrée en avril 1956, admirablement chantée.


L'orchestre se montre certes un peu figé ; cependant le clavecin moderne, bien qu'un peu métallique et fort peu dansant, n'est pas disgracieux. L'engagement des trois interprètes vocaux est tel qu'il emporte le reste.

Son excellent.

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Pour télécharger la chose.

Adresse alternative fournie par CSS si vous avez déjà chargé dans la journée via Rapidshare.

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Louis de Froment (1956)
Colette : Janine Micheau
Colin : Nicolai Gedda
Le Devin : Michel Roux
Orchestre de Chambre Louis de Froment
Choeur Raymond Saint Paul
EMI, studio

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Dans le même goût d'oeuvre brévissime et candide, CSS recommande plutôt Les Troqueurs de Dauvergne, avec sa musique encore ramiste et son allant délicieux. (Très roborative version Christie avec la Capella Coloniensis en grand éveil et Rivenq, Salzmann, Marin-Degor, Saint-Palais.)
Dans les deux cas, longue réjouissance finale à la manière ramiste (un grand ballet avec ariettes).

Car malgré son appartenance au coin de la Reine (du côté des Italiens dans la Querelle des Bouffons), Rousseau produit une oeuvre harmoniquement, librettistiquement et structurellement française. [1] Evidemment, le charme de la musique badine y prime sur la manière déclamatoire de la tragédie lyrique - mais pour le registre de l'opéra comique (même s'il y a ici absence de dialogues), nous demeurons parfaitement dans le ton. L'oeuvre ne démérite pas au demeurant par rapport à la manière Grétry.

Reste du commentaire : Jean-Jacques Rousseau compositeur.

Notes

[1] Comment ne pas songer ici à Liszt qui, se décrivant comme « le plus tzigane du royaume de Hongrie » a composé de façon cocasse, dans sa Deuxième Rhapsodie Hongroise, où il n’emprunte aucun thème répertorié, un matériau qui rappelle plutôt le folklore… roumain.


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