Enregistrements, domaine public - IV - Hugo WOLF, lieder - Elisabeth Schwarzkopf, Wilhelm Furtwängler [ou plutôt : Richard WAGNER et Franz SCHUBERT par Max Lorenz et Leo Slezak]
Par DavidLeMarrec, mardi 27 février 2007 à :: Musique, domaine public - Poésie, lied & lieder - L'horrible Richard Wagner :: #534 :: rss
En écho à notre série autour du lied, qui est demeurée jusqu'à présent aux portes de Wolf, je vous propose par anticipation cette interprétation de lieder de Hugo Wolf qui réunit Elisabeth Schwarzkopf et Wilhelm Furtwängler, en concert à Salzbourg le 12 août 1953.
13 août 2007 :
Attention, désormais, Wolf libre de droits se trouve dans ce billet.
Ce disque Schwarzkopf/Furtwängler, comme nous le soupçonnions, est en réalité une archive privée, dévoilée partiellement en 1969... Ce qui repousse d'autant, bien entendu, sa mise à disposition dans le domaine public. CSS ne publiera donc pas ce récital, et laisse donc en ligne les petites vieilleries wagneriennes que nous avions proposé à la place (avec notamment le final anthologique du I de Walküre, avec Maria Müller et Max Lorenz). Vous y trouverez des scènes et lieder par Max Lorenz et Leo Slezak.
Voici l'ancienne note qui commentait l'enregistrement Schwarzkopf/Furtwängler :
Ce n'est pas nécessairement le meilleur enregistrement qu'on puisse rêver, mais il a le mérite d'être libre de droit et assez éclectique, puisqu'il mêle les trois principaux poètes mis en musique par Wolf : Eduard Mörike, Johann Wolfgang von Goethe, et mon cher Joseph von Eichendorff.
On y rencontrera également Heyse, Geibel, Keller et Reineck. Afin de faciliter les recherches, les poètes sont indiqués pour chaque piste.
L'interprétation proposée par Elisabeth Schwarzkopf est à son habitude d'un faux naturel accompli ; pourtant, ici, contrairement à ses Medtner, peut-être déroutés par cette écriture errante, le résultat est assez probant et ne nuit pas à l'esprit sophistiqué, faussement simple de Wolf. Au contraire, on y donne à plein.
L'accompagnement de Wilhelm Furtwängler au piano est assez conforme à son savoir-faire de chef : un son tamisé, des respirations poétiques, une conduite de la ligne toujours comme incertaine. On y retrouve véritablement des plaisirs similaires.
Les fichiers sont au format m4a, à lire avec Media Player Classic (très léger et polyvalent) ou, pour ceux qui le possèdent déjà , avec l'affreux Itunes.
[Edit : En vérifiant au moment de publier la note, je m'aperçois qu'il ne s'agissait pas, malgré l'excellente qualité, d'une captation radio. Je ne parviens pas à obtenir la date de première publication, même si l'existence de vinyls et la publication actuelle sur plusieurs labels tendent à prouver qu'elle a été relativement prompte. Cette question du contenu du "relativement" est essentielle pour les droits. En attendant de disposer d'une date sûre, je retire les fichiers. Je mets quelques curiosités du domaine public à la place. ]
P.S. : Réponse aux aimables commentaires rapidement.
Commentaires
1. Le vendredi 2 mars 2007 à , par Morloch
2. Le vendredi 2 mars 2007 à , par DavidLeMarrec
3. Le vendredi 2 mars 2007 à , par DavidLeMarrec
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