Carnets sur sol

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Enregistrements, domaine public - I - Robert SCHUMANN, Dichterliebe Op.48 (Gérard Souzay, Alfred Cortot)

Depuis le 1er janvier de cette année est dans le domaine public cet enregistrement de 1956, pas extrêmement connu.

Il s'agit du second Dichterliebe enregistré de Cortot, après celui de 1935 avec Charles Panzera.

La rectitude sonore de Gérard Souzay y trouve plus sa place que dans ses Schubert, et le rubato imprévisible d'Alfred Cortot constitue une véritable curiosité.

Un enregistrement attachant, qui figure parmi les très belles réussites de ce cycle.

Que je vous place en ligne ici.




Autres suggestions : Fassbaender/Reimann, Maltman/Johnson.

Puisqu'il est question de lecture française des Dichterliebe, voici deux traductions maison pour Ich grolle nicht (près du texte pour l'une, chantable pour l'autre).
On peut également se référer à l'article correspondant de notre série sur le lied.


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Commentaires

1. Le vendredi 19 janvier 2007 à , par Morloch

C'est très beau ! Merci pour ce lien (c'est de mieux en mieux ici, on peut même y écouter de la musique).

J'en profite pour jeter un oeuil sur les recommandations discographiques, mon Dichterliebe est celui de Peter Schreier avec Graham Johnson qui est très sobre et auquel je suis habitué. Je devrais peut-être quand même aller écouter des versions un peu plus romantiques, mon poête amoureux fait très sérieux.

Intéressant de voir une recommandation pour un jeune chanteur comme Christopher Maltman, je ne le connaissais même pas de nom. Cela change des éternelles recommandations de vielles cires sans la moindre prise de risque.

2. Le vendredi 19 janvier 2007 à , par Morloch

Oh, bien sûr quand je parle de recommandations sans prise de risque, je parlais bien entendu de celles des autres sites musicaux. Sur Carnet sur sol c'est toujours l'exploration et la découverte qui prime :)

3. Le samedi 20 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

Peter Schreier est un chanteur avec de grandes qualités de musicalité, mais le timbre est tout de même très nasal et ingrat, et dans le lied, il se trouve un peu exposé (beaucoup plus intéressant dans un répertoire avec orchestre). Si tu aimes Schreier, il faut impérativement connaître son Winterreise avec Richter, l'accompagnement le plus complet et le plus poétique qu'on puisse rêver pour ce cycle. Les laideurs de Schreier en constituent la principale difficulté.

Christopher Maltman est un très bel artiste, largement porté par la maison Hyperion. Son Dichterliebe est sombre et mordant, un délice. Le site d'Hyperion propose le dernier lied en écoute. Ainsi que d'autres plages entières tirées de ses disques. Attention, le Lied des gefangenen Jägers (extrait du cycle Scott de Schubert) est en réalité chanté par Thomas Hampson.

J'avais été extrêmement impressionné par son disque Ravel/Debussy/Vaughan Williams (Don Quichotte à Dulcinée, Poèmes de Baudelaire, Songs of Travel). Un français parfait, une maîtrise de la voix de tête assez élégante, un soin d'un grande précision au mot. En prenant le risque d'insister sur l'ivresse et le délire de la troisième chanson de Ravel (à l'inverse par exemple de la joie vocale d'un van Dam), il parvient à ne jamais sombrer dans le grotesque, à ne jamais déformer le français ou se tromper dans l'accentuation de la phrase. Le texte est plus intelligible que dans la plupart des versions françaises que je connais, quasiment aussi limpide que chez Souzay.
Le BBC Symphony Orchestra dirigé par Thierry Fischer est de surcroît beaucoup plus incarné que la plupart des accompagnateurs dont on a l'habitude dans ce répertoire.
En revanche, les Debussy réorchestrés façon opérette viennoise des années trente sont un peu plus problématique stylistiquement parlant : on dirait ces chants américains un peu dégoulinants du genre de ceux enregistrés par Bryn Terfel dans Simple Gifts.
Beaux Vaughan Williams (qui décidément se tire nettement mieux de l'univers de la mélodie que du reste, même si son orchestre bave un peu abondamment), mais tant qu'à faire, on peut aller voir chez Terfel, le mot est plus brillant, le timbre encore plus voluptueux et dense.
Vraiment un artiste à entendre, dans n'importe laquelle de ces trois langues. Il dispose d'une quantité discographique coquette, même s'il est à peu près inconnu en France.


je parlais bien entendu de celles des autres sites musicaux.

Il ne nous serait même pas venu à l'idée de daigner le prendre pour nous. 8-)

4. Le mercredi 24 janvier 2007 à , par kfigaro :: site

Christopher Maltman est un très bel artiste, largement porté par la maison Hyperion.


Je me rappelle qu'il avait reçu de très mauvaises critiques de l'autre coté de la Manche, ça doit être pour ses mélodies de Debussy (le phrasé n'était pas assez "retenu" dans ce répertoire tout en demi-teinte) et ça devait se lire dans "Diapason" (je ne me souviens plus exactement...)

J'avais été extrêmement impressionné par son disque Ravel/Debussy/Vaughan Williams (Don Quichotte à Dulcinée, Poèmes de Baudelaire, Songs of Travel). Un français parfait, une maîtrise de la voix de tête assez élégante, un soin d'un grande précision au mot. En prenant le risque d'insister sur l'ivresse et le délire de la troisième chanson de Ravel (à l'inverse par exemple de la joie vocale d'un van Dam), il parvient à ne jamais sombrer dans le grotesque, à ne jamais déformer le français ou se tromper dans l'accentuation de la phrase. Le texte est plus intelligible que dans la plupart des versions françaises que je connais, quasiment aussi limpide que chez Souzay.


J'adore aussi ses mélodies dans cette version là, par contre je me demande comment tu as fait pour dénicher ça ? personnellement je l'avais acheté à l'époque de sa sortie en le commandant par mail sur le site du journal musical de la BBC (totalement impossible à dénicher en neuf ailleurs), où l'as tu trouvé de ton côté ?? en médiathèque ? si c'est le cas, il faut absolument que j'émigre chez toi ! ;)

En revanche, les Debussy réorchestrés façon opérette viennoise des années trente sont un peu plus problématique stylistiquement parlant : on dirait ces chants américains un peu dégoulinants du genre de ceux enregistrés par Bryn Terfel dans Simple Gifts.


Tu es sévère (et un peu légitimiste sur le coup... ;)), le "Jet d'eau" version John Adams ne dépareille pas tant que ça par rapport à la version (sublime) orchestré par Debussy lui même (un de mes "tubes" classiques pour ma part) même si évidemment elle est forcement moins bien (difficile de passer après le compositeur lui même) et puis son beau "Recueillement" n'a à mon sens pas grand chose à voir avec de l'opérette (surtout viennoise) - bon évidemment les mélodies originales avec piano sont incomparables et je comprends aussi ta posture légitimiste là dessus, il aurait fallu que Debussy orchestre le reste aussi !, tant pis pour nous... ;) en tout cas ce Adams n'est pas si dégoulinant (et je pense être un spécialiste du genre dégoulinant et sirupeux il me semble !! LOL !)...

John Adams m'a par contre nettement moins emballé avec ses orchestrations de Liszt et de Busoni, un peu lourdes et indigestes à mon goût du moins à la 1ère écoute...

5. Le mercredi 24 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

Je me rappelle qu'il avait reçu de très mauvaises critiques de l'autre coté de la Manche, ça doit être pour ses mélodies de Debussy (le phrasé n'était pas assez "retenu" dans ce répertoire tout en demi-teinte) et ça devait se lire dans "Diapason" (je ne me souviens plus exactement...)

Oui, les Debussy sont un peu pesants, pas extrêmement précis. Il se sort bien mieux de la force des Ravel et de la noirceur des Schumann. Mais cette musique est bien difficile !


J'adore aussi ses mélodies dans cette version là, par contre je me demande comment tu as fait pour dénicher ça ? personnellement je l'avais acheté à l'époque de sa sortie en le commandant par mail sur le site du journal musical de la BBC (totalement impossible à dénicher en neuf ailleurs), où l'as tu trouvé de ton côté ?? en médiathèque ? si c'est le cas, il faut absolument que j'émigre chez toi ! ;)

Oui, c'est difficile à trouver : ou s'adresser à Hyperion, ou le demander explicitement à un site de vente anglais, ou le chercher d'occasion. Toujours cette sélection par la distribution qui crée certaines hégémonies artificielles...

La médiathèque de Bordeaux n'est pas si mal fournie, puisqu'on y trouve quand même des opéras inédits de Rameau en partition (ainsi que la majeure partie des standards symphoniques et pour quatuor à cordes), et, en disque, des choses pas si fréquentes comme le Polyphème de Jean Cras. On a même quelques Takemitsu rares comme le disque qui contient Winter, Marginalia et Gitimalya.


Tu es sévère (et un peu légitimiste sur le coup... ;)), le "Jet d'eau" version John Adams ne dépareille pas tant que ça par rapport à la version (sublime) orchestré par Debussy lui même (un de mes "tubes" classiques pour ma part) même si évidemment elle est forcement moins bien (difficile de passer après le compositeur lui même) et puis son beau "Recueillement" n'a à mon sens pas grand chose à voir avec de l'opérette (surtout viennoise) - bon évidemment les mélodies originales avec piano sont incomparables et je comprends aussi ta posture légitimiste là dessus, il aurait fallu que Debussy orchestre le reste aussi !, tant pis pour nous... ;) en tout cas ce Adams n'est pas si dégoulinant (et je pense être un spécialiste du genre dégoulinant et sirupeux il me semble !! LOL !)...

Ca passe nécessairement moins bien orchestré, mais là, avec les cordes tendres et mélodiques, mon Dieu ! Où est l'abstraction debussyste, le caractère fugitif, mouvant, insaisissable de l'orchestration ?Je persiste à penser qu'on est plus proche de Friedrich Schröder que de Pelléas.

Par ailleurs, je ne jette pas la pierre, puisque j'ai acheté ce disque très sympathique (Kurt Equiluz y est remarquable), reflet d'une époque et d'un style au même titre que le théâtre lyrique léger français de la même époque. Mais dans Debussy, vraiment, ça ne me convainc guère. Je n'ai rien contre les détournements, au contraire, mais s'il s'agit juste de le rendre plus aisément consommable et le noyer sous des tombereaux de sucre...
Ca me rappelle assez la "gastronomie" américaine, qu'on m'a fait essayer, une fois. Le dessert à lui seul doit bien faire l'apport calorique de deux journées. Eviter si possible de prendre un plat en même temps.


John Adams m'a par contre nettement moins emballé avec ses orchestrations de Liszt et de Busoni, un peu lourdes et indigestes à mon goût du moins à la 1ère écoute...

Il a orchestré quoi de ces gaillards ? Je suis particulièrement étonné pour le Busoni, qui n'est pas un genre de standard très souvent joué, alors transcrit...

6. Le mercredi 24 janvier 2007 à , par kfigaro :: site

Oui, c'est difficile à trouver : ou s'adresser à Hyperion, ou le demander explicitement à un site de vente anglais, ou le chercher d'occasion. Toujours cette sélection par la distribution qui crée certaines hégémonies artificielles...


effectivement on peut le trouver en occasion sur certains sites anglais, j'avais vu ça jadis aussi...

des choses pas si fréquentes comme le Polyphème de Jean Cras


à Limoges, ils ont de temps en temps des trucs rares aussi comme les oeuvres pour musique de chambre et ensemble de Miereanu, super dur à trouver, même d'occasion... peu de médiathèques le possèdent...

On a même quelques Takemitsu rares comme le disque qui contient Winter, Marginalia et Gitimalya.


ah tu as de la chance, à Limoges par contre ils n'ont presque rien de "Take"... c'est la "Kata" quoi... !! :(

Il a orchestré quoi de ces gaillards ? Je suis particulièrement étonné pour le Busoni, qui n'est pas un genre de standard très souvent joué, alors transcrit...


"La lugubre gondole" pour Liszt et la "Berceuse élégiaque" pour Busoni (son orchestration du Busoni m'avait semblé supérieure à celle du Liszt mais il faudrait que je réécoute cela dit...)

Ca passe nécessairement moins bien orchestré, mais là, avec les cordes tendres et mélodiques, mon Dieu ! Où est l'abstraction debussyste, le caractère fugitif, mouvant, insaisissable de l'orchestration ?Je persiste à penser qu'on est plus proche de Friedrich Schröder que de Pelléas. [...] mais s'il s'agit juste de le rendre plus aisément consommable et le noyer sous des tombereaux de sucre...
Ca me rappelle assez la "gastronomie" américaine, qu'on m'a fait essayer, une fois. Le dessert à lui seul doit bien faire l'apport calorique de deux journées. Eviter si possible de prendre un plat en même temps.



Je ne connais pas Friedrich Schröder mais je persiste dans l'idée que Debussy n'est pas seulement réductible à son aspect parfois "minéral" pour reprendre tes termes (cet aspect existe bel et bien mais il n'est pas le seul présent chez lui j'insiste), je ne suis pas expert bien sur mais certaines mélodies de Debussy très mélodieuses et tendres flirtent nettement plus à mes oreilles avec l'esthétique plus "légère" et détendue d'un Massenet qu'avec la froide abstraction pré-webernienne que Boulez à tant cherché à accoler à la musique de Debussy en règle générale... (sans parler de la "Plus que lente" ou de la "Petite suite")

D'où nos légers désaccords par rapport (entre autres) à la bossa orchestrale (que tu trouves sirupeuse alors que de mon coté, je la trouve bien moins sirupeuse ou lourdingue que dans certaines opérettes ou chansons de variété bas de gamme) par exemple, Jobim, Dori Caymmi, Marcos Valle ont sans arrêt cités l'école française impressionnistes dans leurs influences (en plus du samba et du choro)

en guise d'exemple, écoute cette chanson ci.

Tu risques à coup sur évidemment de trouver ça super dégoulinant (à cause des "cascades" de cordes à un moment donné par exemple, un cliché c'est vrai, mais c'est une chanson jouée dans les festivals, nous ne sommes pas ici dans une esthétique de "salon") mais écoute bien certains accords à un moment donné du couplet car ils sont très dissonants et archi surprenants dans un tel contexte (note aussi que la mélodie est alambiquée à l'extrême, ce n'est pas facile du tout à chanter et ça pourrait se rapprocher de certaines formes de mélodies). Voici un bon exemple de "sirop" qui en fait n'en est pas un si on l'écoute attentivement...

De toute façon pour moi, le vrai "sirop" écoeurant, c'est par exemple les thèmes d'amour du cinéma hollywoodien de la grande époque, les flonflons des Steiner, Korngold, Waxman sont sympathiques, mais tellement prévisibles (le violon solo, les vibratos en veux tu en voilà...) que du coup, ils en deviennent archi sirupeux, surtout par rapport à la retenue présente chez les compositeurs plus proches de l'école française ou formé par Olivier Messiaen comme Lalo Schifrin : son "Voyage of the damned" te paraîtra également sirupeux je pense, alors qu'on est pourtant à des kilomètres de la mièvrerie de certains "Love thème" de Steiner, sans parler, et pour prendre un exemple plus récent, d'un Ennio Morricone (génial compositeur de film au demeurant) souvent spécialiste du sirop lui aussi, à ce sujet, je te déconseille d'ailleurs fortement les "Love thèmes" de Morricone en général (à quelques exceptions près bien sur), "la Califfa" par exemple - une seule mesure et tu prends 5 kilos !! LOL !!

Bref et pour résumer, pour moi le simple fait d'utiliser des accords (souvent impressionnistes d'ailleurs) et surtout des modulations harmoniques sortant des sentiers battus (c'est le cas chez Debussy mais également dans les accords de l'émouvante chanson de Dori Caymmi que je t'ai indiqué) suffit à transformer un léger sirop ("clichés" des cordes, etc...) en boisson douce, succulente et légère (tandis que les Waxman et co me font furieusement penser à une bûche de Noël à la crème au beurre LOL !!, et que certains "love thème" de Morricone ne dénoteraient pas comme accompagnement musical chez certains chanteurs français des années 70 ;))

Je parle de ça plus longuement ici si ça t'intéresse...

7. Le mercredi 24 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

ah tu as de la chance, à Limoges par contre ils n'ont presque rien de "Take"... c'est la "Kata" quoi... !! :(

Je crois qu'ils n'ont que trois ou quatre disques, deux de Corigliano, etc. Ce n'est pas non plus Byzance, mais c'est un bon début, et un choix assez vaste pour occuper longtemps les désargentés. Surtout qu'avec Caïman, il est devenu facile de compléter les trous.


"La lugubre gondole" pour Liszt et la "Berceuse élégiaque" pour Busoni (son orchestration du Busoni m'avait semblé supérieure à celle du Liszt mais il faudrait que je réécoute cela dit...)

Mais la Berceuse élégiaque est déjà orchestrée, normalement ! Oui, c'est une oeuvre plus accessible que les Busoni auxquels je pensais.

Je ne connais pas Friedrich Schröder mais je persiste dans l'idée que Debussy n'est pas seulement réductible à son aspect parfois "minéral" pour reprendre tes termes (cet aspect existe bel et bien mais il n'est pas le seul présent chez lui j'insiste), je ne suis pas expert bien sur mais certaines mélodies de Debussy très mélodieuses et tendres flirtent nettement plus à mes oreilles avec l'esthétique plus "légère" et détendue d'un Massenet qu'avec la froide abstraction pré-webernienne que Boulez à tant cherché à accoler à la musique de Debussy en règle générale...

Des noms ! Des noms !
Le Fils Prodigue, La Damoiselle Elue, je présume ? Accordé, mais ça ne dégouline pas non plus comme du Puccini ! Massenet dégouline rarement, par ailleurs. On peut le trouver simpliste ou gentillet, mais sirupeux, ce n'est pas vraiment son plus gros péché. A part lorsqu'on joue mal la Méditation isolée, bien entendu...


D'où nos légers désaccords par rapport (entre autres) à la bossa orchestrale (que tu trouves sirupeuse alors que de mon coté, je la trouve bien moins sirupeuse ou lourdingue que dans certaines opérettes ou chansons de variété bas de gamme) par exemple, Jobim, Dori Caymmi, Marcos Valle ont sans arrêt cités l'école française impressionnistes dans leurs influences (en plus du samba et du choro)

Oui, mais entre les influences qu'on revendique, les influences effectivement reçues et le résultat, il y a une différence !


Tu risques à coup sur évidemment de trouver ça super dégoulinant (à cause des "cascades" de cordes à un moment donné par exemple, un cliché c'est vrai, mais c'est une chanson jouée dans les festivals, nous ne sommes pas ici dans une esthétique de "salon") mais écoute bien certains accords à un moment donné du couplet car ils sont très dissonants et archi surprenants dans un tel contexte (note aussi que la mélodie est alambiquée à l'extrême, ce n'est pas facile du tout à chanter et ça pourrait se rapprocher de certaines formes de mélodies). Voici un bon exemple de "sirop" qui en fait n'en est pas un si on l'écoute attentivement...

Ca me rappelle tout à fait Schröder, précisément ! C'est dire que ça ne me déplaît pas. On est plus dans le sucré que dans le sirop, ça reste raisonnable et ne mise pas tout son effet sur le déferlement des cordes.
Quelques petites modulations un peu brutales, c'est vrai, et aussi quelques accords délétères un peu Vienne décadente. C'est tout à fait plaisant, avec certaines résolutions qu'on peut trouver dans des lieder, c'est exact. Accompagné avec piano, ce devrait être très chouette.
Je suis surtout sensible au traitement prosodique très sobre, qui ne joue pas la seule carte du mélodique, c'est exact.


De toute façon pour moi, le vrai "sirop" écoeurant, c'est par exemple les thèmes d'amour du cinéma hollywoodien de la grande époque, les flonflons des Steiner, Korngold, Waxman sont sympathiques, mais tellement prévisibles (le violon solo, les vibratos en veux tu en voilà...) que du coup, ils en deviennent archi sirupeux, surtout par rapport à la retenue présente chez les compositeurs plus proches de l'école française ou formé par Olivier Messiaen comme Lalo Schifrin : son "Voyage of the damned" te paraîtra également sirupeux je pense, alors qu'on est pourtant à des kilomètres de la mièvrerie de certains "Love thème" de Steiner, sans parler, et pour prendre un exemple plus récent, d'un Ennio Morricone (génial compositeur de film au demeurant) souvent spécialiste du sirop lui aussi, à ce sujet, je te déconseille d'ailleurs fortement les "Love thèmes" de Morricone en général (à quelques exceptions près bien sur), "la Califfa" par exemple - une seule mesure et tu prends 5 kilos !! LOL !!

Oui, Morricone n'est pas ma tasse de thé. Schifrin, il me semble en avoir entendu sans avoir été transporté ni horrifié, mais je me trompe peut-être.

Je fais en effet une différence entre le sucre et le sirop, et leur différents type. Le sucre n'est pas forcément un défaut, c'est une couleur douce, un peu chatoyante, fraîche, presque facile. Le sirop est plus associé aux cordes dégoulinantes de vibrato et de thèmes lyriquissimes. Richard Strauss fait régulièrement du sirop, mais dans ses opéras, ce n'est que très brièvement, contredit par des ruptures et une harmonie extrêmement soignée.

L'exemple-type du sirop est en effet l'envolée hollywoodienne : tout sur les cordes, le vibrato, la mélodie. Néanmoins, Korngold (et dans une moindre mesure Waxman) a écrit des choses parfaitement sobres, par exemple ses chansons de Shakespeare (Songs of the Clown Op.29, notamment Come away, death), ou son ensemble Op.38, plus doux mais assez peu sucré, vraiment du lied (notamment Glückwunsch).


Bref et pour résumer, pour moi le simple fait d'utiliser des accords (souvent impressionnistes d'ailleurs) et surtout des modulations harmoniques sortant des sentiers battus (c'est le cas chez Debussy mais également dans les accords de l'émouvante chanson de Dori Caymmi que je t'ai indiqué) suffit à transformer un léger sirop ("clichés" des cordes, etc...) en boisson douce, succulente et légère (tandis que les Waxman et co me font furieusement penser à une bûche de Noël à la crème au beurre LOL !!, et que certains "love thème" de Morricone ne dénoteraient pas comme accompagnement musical chez certains chanteurs français des années 70 ;))

Dans le Dori Caymmi, on n'est même pas tout à fait dans le sirop, un sucre parfumé, un peu lourdement peut-être, mais pas vulgaire.

Comme je te le disais, dans la musique d'inspiration populaire, je suis plus sensible à la simplicité de la prosodie (José Dames est un modèle absolu), au caractère épuré et direct de l'expression qu'aux raffinements qui sont parfois un peu prétentieux, comme ce qu'on appelle la "chanson à texte", qui se noie régulièrement dans le prosaïque et l'invention harmonique à deux demi-deniers qui aurait peut-être intrigué Cimarosa mais certainement plus Mendelssohn...

Mais en règle générale, j'écoute plutôt la musique populaire telle que transmise, plutôt que les recréations plus "pop".

8. Le jeudi 25 janvier 2007 à , par kfigaro

Surtout qu'avec Caïman, il est devenu facile de compléter les trous.


reste aussi à trouver la place !! ;) il faudrait que je fasse agrandir la maison je crois ! LOL !

Mais la Berceuse élégiaque est déjà orchestrée, normalement !


je l'ignorais...

Des noms ! Des noms ! Le Fils Prodigue, La Damoiselle Elue, je présume ? Accordé, mais ça ne dégouline pas non plus comme du Puccini !


oui, ces deux là sont peu "minérales" (quoique moins dégoulinantes que les cantates pour le prix de Rome de Ravel parce qu'alors là !!! ;)) mais je pensais surtout à la "Petite suite" (très à la Delibes) et à la "Plus que lente". En passant j'adore "La Damoiselle Elue" tout de même, c'est délicieux... ;)

A part lorsqu'on joue mal la Méditation isolée, bien entendu...


ah oui !!! ;) (qu'est ce que j'ai pu l'entendre à Limoges celle là...)

Oui, mais entre les influences qu'on revendique, les influences effectivement reçues et le résultat, il y a une différence !


entendons nous bien, Debussy restera plus innovateur que n'importe qui d'autre sur ce plan (y compris Schifrin et Jobim), souci formel mis à part, je tenais simplement à valoriser un répertoire qui pourrait sans problème avoir une légitimité dans une salle de concert à la place de n'importe quel standard de Broadway archi rebattu et pas toujours si génial que ça (dimanche sur Arte j'ai d'ailleurs entendu Anne Sofie von Otter chanter du jazz vocal dans un contexte "classique", ce qu'elle fait très bien aussi d'ailleurs).

Ca me rappelle tout à fait Schröder, précisément ! C'est dire que ça ne me déplaît pas.


va falloir que je cherche ça, j'ai jeté un rapide coup d'oeil sur 2 ou 3 sites et comme d'habitude j'ai pas trouvé grand chose, toujours les niches quoi !! ;)

Quelques petites modulations un peu brutales, c'est vrai, et aussi quelques accords délétères un peu Vienne décadente. C'est tout à fait plaisant, avec certaines résolutions qu'on peut trouver dans des lieder, c'est exact.


Super content que tu l'ai remarqué ! ;)

Accompagné avec piano, ce devrait être très chouette.


il faudra que je cherche ça, je suis certain que ça existe... J'ai une autre version chez moi par Dori Caymmi lui-même mais hélas il chante comme un pied, rien à voir avec Elis Regina qui "vit" totalement ce qu'elle chante...

Je suis surtout sensible au traitement prosodique très sobre, qui ne joue pas la seule carte du mélodique, c'est exact.


J'aime aussi cet aspect là, en fait j'aime les deux : la belle mélodie ou la prosodie (comme parfois chez Debussy).

Schifrin, il me semble en avoir entendu sans avoir été transporté ni horrifié, mais je me trompe peut-être.


c'est très inégal, beaucoup d'influences diverses : jazz, Stravinski, Messiaen, Koechlin (il l'a eu comme professeur juste avant sa mort)... Je te conseille ses pièces savantes plus abstraites comme "Journey" pour percussions, et "Continuum" pour harpe, ce n'est pas néo-tonal du tout. Par rapport à ses BOs, sa plus expérimentale reste sans doute son "Hellstrom Chronicle" de 1971 je crois...

Néanmoins, Korngold (et dans une moindre mesure Waxman) a écrit des choses parfaitement sobres, par exemple ses chansons de Shakespeare (Songs of the Clown Op.29, notamment Come away, death), ou son ensemble Op.38, plus doux mais assez peu sucré, vraiment du lied (notamment Glückwunsch).


Je ne connais pas, je note là encore.

Dans le Dori Caymmi, on n'est même pas tout à fait dans le sirop, un sucre parfumé, un peu lourdement peut-être, mais pas vulgaire.


et bien nous sommes tout à fait d'accord ! ça fait plaisir... :)

comme ce qu'on appelle la "chanson à texte", qui se noie régulièrement dans le prosaïque et l'invention harmonique à deux demi-deniers qui aurait peut-être intrigué Cimarosa mais certainement plus Mendelssohn...


si tu veux parler de Brassens, je te rejoins volontiers. Mais la chanson française dites "à texte" ne se limite pas à ça.

Mais en règle générale, j'écoute plutôt la musique populaire telle que transmise, plutôt que les recréations plus "pop".


Dans la musique populaire brésilienne, du moins certaines franges de celle ci (Mônica Salmaso par exemple), on est tout à fait dans cet ordre d'idée (les chansons de marins, d'esclaves, les prières et même parfois des brides rythmiques et instrumentales héritées des amérindiens...)

9. Le samedi 27 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

reste aussi à trouver la place !! ;) il faudrait que je fasse agrandir la maison je crois ! LOL !

Tu achètes un disque dur, tu compresses tout à 64 kbps et tu vends tout.

[Note aux visiteurs : ne le faites surtout pas !]


oui, ces deux là sont peu "minérales" (quoique moins dégoulinantes que les cantates pour le prix de Rome de Ravel parce qu'alors là !!! ;))

Mais comment oses-tu ?

Nous n'avons décidément pas des papilles semblables, ou pas les mêmes mots !

Ce n'est pas sucré du tout, c'est plus lyrique que du Ravel habituel, ça rappelle un peu du Massenet très inspiré, mais pas du tout sucré. Mystérieux, lyrique, mais pas sucré ! Plus que l'Enfant, évidemment, mais moins que Pelléas par Charles Baudo ! [Très belle version que je ne peux pas écouter à cause de son côté Massenet pour le coup très sucré, gentil, gluant. Pas très compatible avec mon Pelléas, malgré le très beau couple Michèle Command / Charles Dormoy.]


En passant j'adore "La Damoiselle Elue" tout de même, c'est délicieux... ;)

Je m'en doutais. Je préfère Rodrigue et Chimène (tu ne vas pas nous dire que Wagner est sucré quand même ?) et peut-être l'Enfant, mais c'est très beau, oui.


entendons nous bien, Debussy restera plus innovateur que n'importe qui d'autre sur ce plan (y compris Schifrin et Jobim), souci formel mis à part, je tenais simplement à valoriser un répertoire qui pourrait sans problème avoir une légitimité dans une salle de concert à la place de n'importe quel standard de Broadway archi rebattu et pas toujours si génial que ça (dimanche sur Arte j'ai d'ailleurs entendu Anne Sofie von Otter chanter du jazz vocal dans un contexte "classique", ce qu'elle fait très bien aussi d'ailleurs).

Ah, mais je suis totalement d'accord avec ça. De même pour les chansons napolitaines. Dori Caymmi vaut bien Caruso de Lucio Dalla ou Funiculi funicula.


va falloir que je cherche ça, j'ai jeté un rapide coup d'oeil sur 2 ou 3 sites et comme d'habitude j'ai pas trouvé grand chose, toujours les niches quoi !! ;)

Je ne sais pas si ça te plaira, c'est quand même de la sucrerie viennoise. Entre le cabaret allemand et l'opérette viennoise, tu vois un peu ?


il faudra que je cherche ça, je suis certain que ça existe... J'ai une autre version chez moi par Dori Caymmi lui-même mais hélas il chante comme un pied, rien à voir avec Elis Regina qui "vit" totalement ce qu'elle chante...

Et les partitions, ça se trouve ? Je serais curieux de regarder ça de plus près. Déjà que j'ai certains tangos à repiquer d'oreille, faute de les trouver ou de vouloir verser une fortune pour trois harmonies qui se battent en duel.


c'est très inégal, beaucoup d'influences diverses : jazz, Stravinski, Messiaen, Koechlin (il l'a eu comme professeur juste avant sa mort)... Je te conseille ses pièces savantes plus abstraites comme "Journey" pour percussions, et "Continuum" pour harpe, ce n'est pas néo-tonal du tout. Par rapport à ses BOs, sa plus expérimentale reste sans doute son "Hellstrom Chronicle" de 1971 je crois...

C'est noté. Si je le rencontre, je te tiens informé.


Je ne connais pas, je note là encore.

Ah, les lieder de Korngold, c'est quelque chose. Tu aimerais peut-être le fruité remarquable d'Angelika Kirchschlager dans son Debut Recital. Avec des lieder d'Alma Mahler aux harmonies décadentes qui ne devraient pas te déplaire !


si tu veux parler de Brassens, je te rejoins volontiers. Mais la chanson française dites "à texte" ne se limite pas à ça.

Je ne pensais pas qu'à Brassens. Ce que j'aime le mieux, c'est encore une fois la chanson qui ne joue pas la prétention, qui ne joue pas l'engagement ou la réinvention du monde. Soit la chanson de chansonnier, qui a disparu, on en avait discuté, soit la chanson dépouillée (pour prendre le plus récent possible, agréablement surpris par un disque de Carla Bruni accompagnée à la guitare sèche). Non pas que j'en écoute, ça ne tient pas l'estomac des années, mais lorsque je suis mis en présence, c'est vraiment sans déplaisir.

10. Le mardi 30 janvier 2007 à , par kfigaro

désolé mille fois pour le retard... débordé à cause de cette fichue mise en page du blog + mon job...

Mais comment oses-tu ?

Nous n'avons décidément pas des papilles semblables, ou pas les mêmes mots !

Ce n'est pas sucré du tout, c'est plus lyrique que du Ravel habituel, ça rappelle un peu du Massenet très inspiré, mais pas du tout sucré.


Je crois que j'aime bien la seconde cantate envoyée mais les deux autres, j'ai vraiment eu du mal, bon il faudrait que je les réécoute bien évidemment...

Mystérieux, lyrique, mais pas sucré !


Je préfère de loin son "Shéhérazade", y compris la "Shéhérazade - Ouverture de féerie", ses cantates pour le prix de Rome m'ont parues réellement "forcées", comme si Ravel essayait de pasticher le style des maîtres d'avant (alors qu'il écrivait déjà les "Jeux d'eau" si mes souvenirs sont exacts), mais bon ayant moins de points de repères que toi par rapport à cette époque, je l'ai peut être jugé trop sévèrement.

Je m'en doutais. Je préfère Rodrigue et Chimène (tu ne vas pas nous dire que Wagner est sucré quand même ?) et peut-être l'Enfant, mais c'est très beau, oui.


"Rodrigue et Chimène" est splendide aussi et j'adore même le début de "L'enfant" mais de toute manière j'adore presque tout dans Debussy, c'est rare quand je n'aime pas quelque chose chez lui...

Je ne sais pas si ça te plaira, c'est quand même de la sucrerie viennoise. Entre le cabaret allemand et l'opérette viennoise, tu vois un peu ?


par curiosité ça m'intéresse tout de même. si jamais ma médiathèque le possède je tenterais...

Et les partitions, ça se trouve ? Je serais curieux de regarder ça de plus près.

Déjà que j'ai certains tangos à repiquer d'oreille, faute de les trouver ou de vouloir verser une fortune pour trois harmonies qui se battent en duel.


J'ai pas mal de Piazzolla en partition papier (import d'Argentine), si ça te dit, je l'envois ça par courrier, tu m'envoie un e-mail.

par rapport au Dori Caymmi, c'est hyper dur à trouver en partition malheureusement, je viens de chercher à l'instant et j'ai absolument rien trouvé... j'ai par contre pas mal de partitions de Jobim, qu'on peut trouver ici :

http://www2.uol.com.br/tomjobim/download.htm

Ah, les lieder de Korngold, c'est quelque chose. Tu aimerais peut-être le fruité remarquable d'Angelika Kirchschlager dans son Debut Recital. Avec des lieder d'Alma Mahler aux harmonies décadentes qui ne devraient pas te déplaire !


ça aussi il faudra que je recherche ça...

11. Le mardi 30 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

Pas de panique, nous ne sommes pas pressés. :-)


Je crois que j'aime bien la seconde cantate envoyée mais les deux autres, j'ai vraiment eu du mal, bon il faudrait que je les réécoute bien évidemment...

Alcyone, donc ? Il faut bien voir qu'il s'agit d'un travail académique, sur un livret imposé pas toujours d'une portée littéraire supérieure. Mais le défi me paraît brillamment relevé. Ca ne ressemble pas à du Ravel ; c'est néanmoins excellent.


Je préfère de loin son "Shéhérazade", y compris la "Shéhérazade - Ouverture de féerie",

Bien sûr, c'est sans comparaison dans l'originalité !


ses cantates pour le prix de Rome m'ont parues réellement "forcées", comme si Ravel essayait de pasticher le style des maîtres d'avant

Il pastiche, c'est certain, mais le pastiche supérieur à bien des originaux !


par curiosité ça m'intéresse tout de même. si jamais ma médiathèque le possède je tenterais...

Là, tu cours peu de risques !


J'ai pas mal de Piazzolla en partition papier (import d'Argentine), si ça te dit, je l'envois ça par courrier, tu m'envoie un e-mail.

Merci beaucoup. J'en ai déjà quelques-uns de Piazzolla, mais ce ne doit pas être dans le domaine public... :-s


par rapport au Dori Caymmi, c'est hyper dur à trouver en partition malheureusement, je viens de chercher à l'instant et j'ai absolument rien trouvé... j'ai par contre pas mal de partitions de Jobim, qu'on peut trouver ici :

http://www2.uol.com.br/tomjobim/download.htm

Merci ! J'irai regarder ça, bien que Jobim ne soit pas forcément ma tasse de thé vert préférée, je suis curieux de voir à quoi ça ressemble.

De la même façon, manière de ne pas mourir idiot (et de ne pas forcer le pauvre Pierre à jouer aux échecs pour me faire taire), j'étais allé jeter un coup d'oeil aux partitions de Björk et Radiohead, que tout le monde porte aux nues. Instructif.

12. Le mardi 30 janvier 2007 à , par kfigaro

j'étais allé jeter un coup d'oeil aux partitions de Björk et Radiohead, que tout le monde porte aux nues. Instructif.


et ça se trouve où ça ??? jamais vu pour ma part (ou alors des réductions piano-voix vraiment sans intérêt car "adaptées" et parfois archi déformées...)

à noter que Björk a utilisé à plusieurs reprises les services de l'orchestrateur brésilien E.Deodato, bon à savoir ;) mais je doute fort qu'on trouve ça sur partition... :? comme je te l'ai dit avant, je n'ai trouvé que quelques partitions détaillées de certains albums de Bowie avec tout l'orchestre au complet (très très cher !), mais j'ai jamais trouvé la même chose pour les Talking heads, Roxy Music, Björk et co...

13. Le mardi 30 janvier 2007 à , par DavidLeMarrec

Des réductions pour moi aussi, parfois repiquées d'oreille par les amateurs, et sans grand intérêt en effet. Les effets sonores ne sont pas notés, et je ne sais même pas s'ils l'ont jamais été par écrit...

Donc pas de découverte majeure. (Et je n'ai pas les luxueux albums Bowie !)

14. Le mercredi 12 mars 2008 à , par YAN

Bonjour a tous
Voila, j'aurais aimer savoir si il existe dans le marcher (CD de preference) la version Souzay/Cortot des Dichterliebe, et si oui comment serait t il possible de se le procurer??
Merci par avance!

15. Le mercredi 12 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Bonjour !

Je pense que c'est épuisé. C'est pour avoir l'objet, ou bien parce que le débit sonore est trop faible ici ?

C'est tiré d'un vinyle Cetra (première publication au disque).

Mais on peut toujours voir chez Parnassus Records, qui l'ont dans leur catalogue.
http://www.parnassusrecords.com/

16. Le mercredi 12 mars 2008 à , par YAN

Je recherche plutôt un CD, voir le vinyl..
J'ai essayé le site parnassursrecords mais je crois que la recherche pour accéder aux catalogues est suspendue actuellement.
Tant pis, j'essaierai un autre moyen;
Merci en tout cas pour l'indication!


17. Le mercredi 12 mars 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Ca se trouve ici :
http://www.parnassusrecords.com/p346.htm, sous l'entrée Cetra.

Bonne écoute !

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